September 09, 2011

New photoshoot of Emma Watson on cover of Elle France

SCANNED BY WATSONUNCENSORED, CREDIT US IF YOU USE IT, THANK YOU.



Emma Watson, 21 ans, sautille sur une chanson des Talking Heads

Il est 16 heures. La musique est à fond dans le studio photo depuis 10 heures du matin, et Emma Watson, 21 ans, sautille sur une chanson des Talking Heads. Ce matin, elle sautillait sur Rihanna et Fleetwood Mac. Elle est venue avec son iPad pour qu’on mette sa playlist. A aucun moment, elle ne rouspète ni ne se traîne. Tout ce que les grands ados attardés de son âge font, elle ne le fait pas, sauf à table, où elle mange le nez sur son iPad. Elle sait bosser. Une gosse qui, paraît-il, avait été diagnostiquée hyperactive à l’école primaire. Même le regard est vif, pétillant : tant d’intelligence fuse de cette jeune personne. La séance photo est terminée, tout le monde applaudit Emma. J’en suis à me demander comment je vais faire l’interview avec AC/DC à plein volume, quand elle me propose elle-même de sortir pour nous mettre au calme. Changement d’ambiance. Nous voici en bas du studio, on mange des fraises, en silence. Ça fait du bien. Je la regarde différemment, du coup. Les quelques petits boutons de rien du tout sur le front. La ligne des sourcils. La longueur des cils. Les dents parfaites. C’est Emma Watson, connue dans le monde entier depuis l’âge de 12 ans. La couverture du « Teen Vogue » à 15 ans. L’empreinte de ses mains sur le sol à Hollywood à 18 ans. Son statut de fille la plus stylée de 2010 (selon le « Glamour » anglais). Son statut d’actrice la plus bankable de la décennie. Une véritable fortune à sa disposition depuis un an (la somme de tous ses cachets pour « Harry Potter »). Sa marque de vêtements pour ados, Love from Emma. Tant de fans que même chez Lancôme, qui l’a recrutée pour être l’image du parfum Trésor Midnight Rose, on n’en revient pas. En quinze jours, la nouvelle égérie a eu 15 millions d’articles sur Internet.

Elle joue le jeu, buzze sur Twitter et Facebook

En plus, la gosse joue le jeu, buzze sur Twitter et Facebook, et fait de Lancôme une marque de proximité. Il faut dire qu’Emma Watson donne envie de vivre. Voire de vivre comme elle. Même moi, j’ai envie de me parfumer comme Hermione. Il paraît qu’il y a dans le monde entier des gamines qui veulent faire des études supérieures juste parce que Emma en fait. Reste que si cette jeune fille a tant d’impact, c’est aussi parce qu’elle ne se laisse pas facilement influencer. A la question : « Est-ce que c’était si évident d’accepter d’être l’image d’un parfum ? », elle répond : « J’ai toujours été très nerveuse à l’idée de m’exposer sans être abritée par un rôle. Mais bon, j’ai regardé les femmes qui ont travaillé avant moi pour Lancôme. Ils n’ont jamais changé personne. Ils vous prennent comme vous êtes. Donc, j’ai accepté. J’ai décidé d’avoir confiance. » Et, au fond, toute la campagne réalisée par Mario Testino montre bel (très bel) et bien Emma telle qu’elle est. Je lui demande pourquoi, si elle a confiance, elle a voulu se maquiller elle-même : « Je préfère le faire moi-même plutôt qu’être ce que quelqu’un d’autre imagine de moi. J’ai commencé ce métier très jeune, et j’ai appris que, pour ne pas se faire manger, il faut montrer qui on est en permanence. » C’est aussi pour ça qu’elle twitte, qu’elle parle via son site ou Facebook.

Emma vit la plupart du temps loin de ses parents

Elle préfère prendre la parole pour parler d’elle plutôt que de laisser ce soin aux autres. Question maquillage, elle aime rajouter du noir dans le dos du maquilleur, et aussi du mascara. Après avoir shooté la campagne Burberry et maintenant celle de Lancôme, elle reconnaît que le métier de modèle est beaucoup plus difficile que celui d’actrice « parce que être modèle, ça n’a pas de réelle source en vous ». Toutefois, elle fait ça très bien, comme à peu près tout ce qu’elle fait. Elle dit que sa force, c’est qu’elle a sus’ancrer. Pensez qu’Emma vit la plupart du temps loin de ses parents (par ailleurs divorcés et remariés : elle est l’aînée de sept enfants…) depuis l’âge de 10 ans. Pensez qu’elle est connue et adulée partout dans le monde. « Je rêve depuis des années de rencontrer des gens qui ne savent pas qui je suis, de voir ce que je vaux sans ce qu’on sait de moi. » Pensez qu’elle a malgré tout su préserver sa vie privée : « J’ai pris très tôt les bons réflexes. Il y en a trois : regarder les erreurs des autres (tout ce qu’il ne faut pas faire), ne jamais aller en boîte, et dire non très vite à une question indiscrète. » Elle lutte avec succès pour ne pas être une it girl et passe beaucoup de soirées à lire et à potasser ses cours. Elle entre en troisième année d’histoire et d’anglais, n’a pas beaucoup de temps libre (elle a deux films à venir « My Week with Marilyn », de Simon Curtis, et « The Perks of Being a Wallflower », de Stephen Chbosky). Elle accepte des prêts de vêtements pour des occasions spéciales et pour ne pas se prendre la tête, et sinon elle investit
dans des pièces simples, pas noires « parce que c’est triste et trop facile », et souvent de marques françaises « A.P.C., Isabel Marant, et beaucoup Agnès b… ces choses évidentes que vous savez inventer, vous, les Français, avec votre sobriété et votre élégance. Je n’arrive jamais à être comme une Française, on dirait que vous êtes libres en tout ».

Les cheveux courts, quelle victoire !

Il y a un an, à peine sa mission « Harry Potter » terminée, elle se demande ce qu’elle rêverait de faire pour fêter la fin du cycle. Sans rien dire à personne, elle va chez le coiffeur. Elle dit : « On coupe tout. » Evidemment, le coiffeur n’ose pas toucher à la tête d’Hermione. Elle insiste avec son petit air batailleur. Il coupe. « Toutes les expérimentations des ados, je n’ai pas pu les faire, au moins, là, j’en ai fait une. Les cheveux courts, quelle victoire ! » Que fera-t-elle plus tard ? « Un jour, mais alors vraiment plus tard, pas du tout dans l’immédiat, oui, peutêtre, je fonderai une famille… » Elle songe aussi à écrire, elle peint… mais elle est trop intelligente pour ignorer qu’on peut être un peu ridicule en disant ces choses, donc elle s’en excuse. Elle admire Joni Mitchell et Patti Smith. Aujourd’hui, elle a un agent, qui est là et attend pour emmener Emma où Emma voudra aller, compte tenu, bien sûr, de ses rendez-vous et obligations… Bonne route, smart girl.
Credit: Facebook

8 comments:

Anonymous said...

i though it was her brother on the picture!! xD

Anonymous said...

Nothings rude against Emma, but this Shoot looks boyrish, I don't like it like other ones of her

Anonymous said...

I like it. Better than a Mario photo.

Anonymous said...

OMG. I LOVE this photoshoot. It's rock, different from her sweet little girl shoots! The interview is Okay, too! but I don't know, the writing is strange... as if it was written on rush.

Thaïs said...

I love this photoshoot too, but i agree with the interview : nothing special, nothing really new. I had the feeling that some details were aded not because Emma talked about it, but because the reporter read it somewhere...

Elo said...

i love this photoshoot!! it's really rock'n'roll!! i love it!!!!

Birgit said...

She looks awesome! Not boyish at all, just cool. I like it!

Anonymous said...

so sad it's not in english! but I love the photos!!